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La Franc-maçonnerie est elle une secte ?

 

 

Les obédiences maçonniques, tout comme les loges, sont des institutions qui respectent les Lois et Réglements en vigueur. Elles sont, en France, des associations Loi 1901.

 

 

Bien évidemment, le fait d'être une association et non une structure occulte n'est pas en soi un brevet de bonne conduite.

 

Les loges régulières se réunissent dans le but de travailler à l'amélioration de ses membres afin de s'élever.

 

 

Respectueux de toutes les croyances et fidèle au principe de laïcité, le législateur s’est toujours refusé à définir les notions de secte et de religion, afin de ne pas heurter les libertés de conscience, d'opinion ou de religion garanties par les textes fondamentaux de notre République.

 

Pour autant, tout n'est pas permis au nom de la liberté de conscience ou de la liberté de religion. En effet, l'absence de définition de la secte n'efface pas la réalité de l'existence de victimes de dérives de certains mouvements sectaires. La loi fixe donc des bornes qui sanctionnent les abus de ces libertés, sous le contrôle du juge.

 

A défaut de définir juridiquement ce qu’est une secte, la loi réprime tous les agissements qui sont attentatoires aux droits de l’homme ou aux libertés fondamentales, qui constituent une menace à l’ordre public, ou encore qui sont contraires aux lois et aux règlements, commis dans le cadre particulier de l’emprise mentale.

 

La notion de dérive sectaire n'est pas non plus définie par la loi. Il s’agit en réalité d’un concept opératoire, permettant de déterminer un type de comportement bien précis qui appelle une réaction de la part de la puissance publique. Son approche est à la fois pragmatique et textuellement encadrée.

 

Pragmatique, car c'est sur la base de critères précisés par plusieurs commissions d’enquêtes parlementaires qu'a été élaboré un faisceau d’indices permettant de caractériser l’existence d’un risque de dérive sectaire :

  • la déstabilisation mentale

  • le caractère exorbitant des exigences financières,

  • la rupture avec l’environnement d’origine,

  • l’existence d’atteintes à l’intégrité physique,

  • l’embrigadement des enfants,

  • le discours antisocial,

  • les troubles à l’ordre public,

  • l’importance des démêlés judiciaires,

  • l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels,

  • les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.

 

Un seul critère ne suffit pas pour établir l’existence d’une dérive sectaire et tous les critères n’ont pas la même valeur. Le premier critère (déstabilisation mentale) est toutefois toujours présent dans les cas de dérives sectaires.

 

La Franc-maçonnerie réguliére n'en rempli aucun.

 

Textuellement encadrée, la notion de dérive sectaire, sans être juridiquement définie ou spécifiquement incriminée, peut être précisée par le recours à différents textes de référence qui permettent de mieux en cerner le contour :

 

 "Il s'agit d'un dévoiement de la liberté de pensée, d’opinion ou de religion qui porte atteinte aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l’intégrité des personnes, à l’ordre public, aux lois ou aux règlements. Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société". (défintion retenue par la MILVILUDES).

 

La franc-maçonnerie régulière ne peut donc être regardée comme un mouvement sectaire, mais simplement comme la réunion d'Hommes de bonne volonté, désireux de travailler à l'amélioration de l'Homme.

 

 

Pour approfondir sur la notion de sectes : www.derives-sectes.gouv.fr

LOGE LA PRINCESSE DE LAMBALLE orient de LAMBALLE

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